Le Dalaï-Lama se rendrait bIentôt en Chine sous le couvert d’un pèlerinage bouddhiste
Hier matin, Kalon T. C. Tethong, le Ministre de l’Information du Gouvernement tibétain en exil à Dharamsala (Nord de l’Inde) l’a confirmé au Figaro : “Sa Sainteté le Dalaï-Lama a exprimé le désir de se rendre en pèlerinage en Chine au Mont Wutai un temple de Gudia Shang, dans la province de Shanxi en Chine du Nord, qui est dédié au dieu. C’est un très vieux temple bouddhsite, où les Tibétains se rendaient nombreux avant 1949”. Lorsqu’on lui demanda la date de cette visite, le ministre répondit par deux fois: “bientôt” ! Et il a ajouté “nous sommes en train de travailler sur le communiqué officiel qui redéfinira le statut politique du Tibet tel que nous sommes prêts à l’accpetere”. Enfin,il fit savoir que le Prix Nobel de la Paix “avait personnellement répondu au Chinois afin de leur faire valoir son point de vue”.
Les Français semblent avoir joué un rôle importynat de ce début de ré&chauffement entre le Dalaï-Lama et Bejiing. On savait déjà que
le premier ministre français Lionel Jospin avait transmis un message du Dalai Lama au président chinois Jiang Zemin le 25 sept à Hefei, dans l’est de la Chine. M. Jiang avait alors réaffirmé la volonté chinoise de dialoguer avec le Dalaï Lama, mais estimé que les récentes offres du chef spirituel tibétain ne contenaient pas « d’élément nouveau ». Il semblerait donc qu’il y ait eu depuis d’autres offres faites par le biais de la France. Quels sont donc les enjeux ?
Depuis que les troupes chinoises ont envahi le Tibet en 1951, Beijinj a insisté pour que le Dalaï-Lama, qui vit en exil en Inde depui 1959?,avec 100.000 Tibétains, reconnaisse que le Tibet fait partie intégrante dela Chine
En tous les cas sont toujours aussi susceptibles quand il s’agit du Tibet : Bejiing a très mal réagi à l’entrevue que le Dalaï-Lama a eu la semaine dernière avec le Premier Ministre indien, M. Vajpayee. Pourtant on estime que le Prix Nobel de la Paix n’a fait que tenir au courant des négotiations avec la Chine. “C’est la moindre des courtoisies envers un pays qui nous accorde son hospitalité depuis près de cinquante ans”, a commenté un leader tibétain en exil.
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